vendredi 18 avril 2008
00:24

Une corbeille de douceur dans un océan ocre


Quand à l'aube d'un beau jour de printemps le soleil se leva à l'est, une lueur de bonheur régna sur l'espace.
Le soleil en haut, tape fort. Une douce activité timide commence à circuler. Un sourire se trace sur le visage d'une ville dame, couverte de drap noir avec une bande bleue. Une générosité
inégalée te serre la main et te guide. Comme par magie, je me sens chez moi. Et pourtant je ne connais personne. Des illusions se forment, je me vois jouer dans chaque zgag et partager les conneries et les sottises des enfants. Je me vois parfois courir les cheveux défaits. Je me réfèree à chaque houch, comme si que j'y ai passé une partie de ma vie.
A un moment donné, et comme par magie, les horloges s'arrêtent de tourner et les dates se mêlent dans mon esprit. A quelle époque sommes nous? quand lors d'une discussion, la sincérité m'emporte au delà des paroles et des regards , je lis dans chaque ride d'un vieux autochtone une histoire, je rigole par une blague, je vois la prospérité d'un temps passé et la générosité d'une terre qui était auparavant fertile.


Quand les horloges se taisent, tout se tait avec. Je ne gardais que quelques organes qui m'assuraient des fonctions purement biologiques... Un cœur qui bat...et deux poumons qui respirent inhalant un parfum, une sève, une douceur.
Quand je suis devenue avare de confiance même avec moi-même, j'arrivais à offrir cet état d'âme à des inconnus, mais qui me sont tellement connus.
On ne m'obligeait à rien... ça ne faisait rien si on oublie de se ferre belle, ça ne coutait rien pour se sentir bien, et se taper des fous rire, rigoler, se cultiver et apprendre.



C'est tellement facile de se sentir bien, quand on passe ses jours entre les bras ouverts d'une douce maman, bercée par l'éclat de rire innocent d'un enfant ou l'humour décapant d'un vieillard, et chuchotée par le regard perçant d'un viril jeune homme...
Je faisais ma valise pour rentrer au doux foyer. J'étais indifférente, alors qu'il fallait que je sois contente. Je ne l'étais pas. Quelque chose me retenait et me faisait mal à l'intérieur. Une larme coulait sur ma joue, la quitter pesait lourd sur mon cœur.

Un remerciement personnel à chaque naftois qui se trouverait ici, chaque famille, qui m'a accueilli à bras ouverts et qui n'a pas hésité à m'aider, et à m'accompagner.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce voyage a eu l'effet "dévastateur" de la goutte de miel pur qui envahit ton être pour ne faire naitre que communion bonheur partagé et amitiés sans calcul. Tu as su traduire en quelques mots et deux ou trois instantanées une charge d'émotions vraies et sincères...Il est beau ce pays , n'est ce pas?

Anonyme a dit…

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Anonyme a dit…

j n diré rien.. pask tu y été san moi.. :(

البرباش a dit…

ايــــه، كرم اهل الجنوب التونسي و طيبة قلبهم تقعد م الحاجات اللي تخلي الواحد يقول أنو مازال الخير في الدنيا
الماشي للجنوب تلقاه حزين... ماشي للرمل و السخانة و الشهيلي
و المروح منو تلقاه حزين زاده، مخلي ناس من اعز الناس
تجربة هايلة تشجع كل مين يقرى تدوينتك انو يزور الجنوب بش يتعرف ع العباد هاذم، اللي و الحق يقال وجودهم في زماننا هذا يتسمى أعجوبة