lundi 31 décembre 2007
14:53

HAPPY NEW YEAR


jeudi 27 décembre 2007
18:15

les adieux


C'est la dernière semaine de l'année... je ne pourrais expliquer le brin de chagrin qui me hante chaque année, durant cette même période.
Pourtant, je devrais m'habituer à ça, mais...
Une drôle de sensation, un sentiment de laisser s'échaper une année de ma vie, et une obligation de faire un bilan et de me poser la question, ou la série de questions; qu'est ce que j'ai réalisé, en quoi cette année fût spéciale, quel plus???
2007, ou l'année des adieux. Durant cette année, j'ai fait des adieux ma passion numéro un. Des adieux de toute sorte et sous toutes les formes. Comme si le mot rencontre ne me fait plus peur, et les larmes ne pèsent plus lourd sur mon coeur.
Depuis la première semaine, j'ai marqué mon premier adieu à un membre de la famille... encore un mois plus tard, un autre être nous a quitté à jamais. C'étais très doulereux, deux coups succéssifs poussent vraiment à réfléchir... Que la mort ne surprends point le sage, il devrait toujours être prêt à partir...
Puis les adieux se sont succédés, entre membres de famille, amis, amours, collègues, boulot...
plus aucun mal de dire adieu, plus aucune peur,
J'ai bien acquis le reflexe; de dépasser, trancher, quitter, abandonner, arêter, rompre, laisser tomber, casser...oublier ou faire semblant d'oublier... porter le masque de l'être sage et zen, bien dans sa peau, et qui n'a aucun mal de tourner la page...
L'année passée, j'ai bien appris à prendre des decisions, des decisions difficiles parfois, mais j'ai quand même oublié mon reflexe débile, et ma solution de facilité de toujours:"يحلها ربّي"
Que c'est triste, c'est très triste une année avec tous ces "adieux" et aucune "bienvenue"...

les adieux


mardi 25 décembre 2007
02:01



mardi 18 décembre 2007
16:53

Coulent les sangs, coulent


Un mouton, un aïd, une fête, une bonne bouffe, une bonne humeur, un bonheur, une occasion pour se joindre à tous les membres de la famille... de la bonne compagnie… du charbon, des morceaux de citron… persil, coriandre, menthe… des piments rouges, des grillades, du pain tout chaud… miam...miam...miam...

Mon premier mouton, je m’en rappelle très bien. Je l’ai beaucoup aimé avec toute la naïveté de l’enfance… son égorgement m’a procuré une tristesse et un chagrin inégalés. Et ce fût mon plus gros chagrin de l’époque.



Depuis j’ai commencé à prendre conscience que le grand chagrin ne se limite pas au mouton qui saigne. Quand moi j’ai saigné, mon cœur aussi a saigné, mes yeux ont saigné… mes malheurs ont pris forme et ont regagné la surface.

Et depuis, à chaque aïd, je me rappelle de mon premier mouton, et ensuite je me rappelle de mes souvenirs qui saignent … et les confins de ce chagrin qui s’étendent d’une année à une autre.

Jadis, et à chaque aïd je pleurais mon premier mouton. Mais, cet aïd je pleure mon courage, mon honneur, je pleure mon intégrité, mes bêtises, je pleure ma passivité et ma paresse, je pleure mon ethnie…

Figurez- vous, qu’il n’y a pas que les moutons qui saignent, toute notre ethnie saigne…

كلّ عام و انتم بخير......
mardi 11 décembre 2007
23:05

فاشهدوا .. فاشهدوا .. فاشهدوا


لا واحد.... لا ثنين... راهم ...62
لا هم قطاطس... و لاهم خنافس... بشر ، لحم و دم...
لاهم كرد و لاهم فرس... عرب و بربر
راهي الحكاية ما صارتش ..في السّند ...و لا في الهند
لا لا... هاي هوني.. قريبة..
تفرّجت عليهم في الاخبار...
على خاطر انا ما انجم كان نتفرج...
دمايات... بني مخرّب... ناس مفجوعة...
المسلسل اليومي متاع الدّمار
نفس الدّيكور يتعاود، كيف كلّ يوم و في كلّ بلاصة
هوما تنجّم تقول ما جابوا شي جديد
الجديد اليوم هو الّي الحكاية هاي هوني قريبة قريييييبة


ليلى


ليلى

كلمات: حسن المرواني

ماتت بمحراب عينيك ابتهالاتي واستسلمت لرياح اليأس راياتي

جفّت على بابك الموصود أزمنتي ليلى و ما أثمرت شيئا نداءاتي

عامان ما رثّني لحن على وتر ولا استفاقت على نور سماواتي

اعتّق الحبّ في قلبي و أعصره فارشف الهمّ في مغبرّ كاساتي

ممزق أنا لا جاه و لا ترف يغريك فيّ فخلّيني لآهاتي

لو تعصرين سنين العمر أكملها لا سال منها نزيف من جراحاتي

فلو كنت ذا ترف ما كنت رافضة حبّي لكن عسر الحال، فقر الحال، ضعف الحال مأساتي

عانيت، عانيت لا حزني أبوح به و لست تدرين شيئا عن معاناتي

أمشي و أضحك يا ليلى مثابرة علّي اخبي عن النّاس احتضاراتي

لا النّاس تعرف ما أمري فتعذرني و لا سبيل لديهم لمواساتي

يرسو بجفنيّ حرمان يمصّ دمي و يستبيح إذا شاء ابتساماتي

معذورة أنت أن أجهضت لي أملي لا الذّنب ذنبك بل كانت حماقاتي

أضعت في عرض الصّحراء قافلتي و جئت أبحث في عينيك عن ذاتي

و جئت أحضانك الخضراء منتشيا كالطّفل أحمل أحلامي البريئة

غرستخ كفّك تجتثّين أوردتي و تسحقين بلا رفق مسرّاتي

نفيت و استوطن الأغراب في بلدي و دمّروا كلّ أشيائي الحبيباتي

خانتك عيناك في زيف و في كذب أم غرّك البهرج الخدّاع مولاتي

فراشة جئت ألقي كحل أجنحتي لديك فاحترقت ظلما جناحاتي

أصيح و السّيف مزروع بخاصرتي و الغدر حطّم آمالي العريضات

و أنت أيضا ألا تبّت يداك إذا أثرت قتلي و استعذبت أنّاتي

من لي بحذف اسمك الشّفّاف من لغتي

اذن ستمسي بلا ليلى حكاياتي

samedi 8 décembre 2007
22:04

يبارك في ترابك يا تونس قداش ادلل و تجيب


Mais,....:
mercredi 5 décembre 2007
11:52

55ans فرحات حشاد



Né le 2 février 1914 à El Abbassia (Kerkennah) et décédé le 5 décembre 1952 près de Radès, était un homme politique et syndicaliste tunisien. Il était l'un des principaux chefs de file du mouvement indépendantiste aux côtés d'Habib Bourguiba et de Salah Ben Youssef.
lundi 3 décembre 2007
15:30

Laver son linge sale, étaler son linge propre


Le linge exposé sur les balcons, plus aucune discrétion. On peut voir les chemises et les dessous, le style vestimentaire de chacun. En toute transparence, rien ne se cache plus. Et pourquoi le cacher. Tout le monde possède des fils de linge, du linge propre et du linge sale. Autant s’entraider pour laver son linge sale en communauté. Autant l’étaler pour que chacun qui passe observe, regarde et se compare. Pourquoi cacher le linge. Il faut bien étaler le linge, l’ensoleiller, l’aérer, et bien le faire sécher. Alors étalons chacun son linge. Lavons notre linge sale ensembles… ca y est, c’est bon nous avons bien dépassé les idées démodées de discrétion et d’intimité… a quoi ça sert de cacher des choses évidentes que tout le monde possède… chacun possède un linge, qui devient un jour sale et qu’il devrait le nettoyer et l’étaler… haha ha…

Je m’exprime, tu t’exprimes, ils s’expriment … alors exprimons nous ensembles. Je mange, tu manges, ils mangent, alors que chacun apporte son plat, partageons les menus, et l’appétit vient en mangeant. Je respire, tu respires, ils respirent, respirons ensembles, c’est comme le linge… chacun le fait…

Et si un jour tu penses que tu fais une exception du genre tu voles, sois certain qu’eux aussi ils volent, tu mens, eux aussi ils mentent, tu escroques, eux aussi ils escroquent, tu cours derrière les jupons, eux aussi ils courent derrière les jupons… jamais tu n’es pas seul, et jamais tu ne feras d’exception… fais le c’est normal, parce que eux aussi ils le font, comme ils mangent, respirent, réfléchissent, lavent et étalent leurs linges.