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dimanche 15 mars 2009
23:55

أبو نوّاس


نفرز في أوراق قدم مخبيين عندي من ايامات الثانوي. نلقى ورقة مكتوبة بالعربية.

نتفكر مليح اللي انا وقتها نقرى في السنة الخامسة. في مادّة العربيّة، الاستاذة باش ترجعلنا فرض تأليفي. خرّجت طفلة للسبّورة و ملّت عليها نص (كامل) من نسخة تلميذة تقرا معانا…

" كان أبي نوّاس سكّيرًا و كان يقف على الأطلال للتّغنّي و في هذه القصيدة تحدّثت عن ذهاب أبي نوّاس إلى الخمّارة طالبًا شراء الخمرة و وصف لنا الخمرة.

و وصف لنا أبو نوّاس الخمرة و هي خمرة شمطاء و وصف لنا حواسّها الرّديئة.

لم تكن الخمرة في وصف ابي نوّاس في الوحدة الأولى شرب محلّلة فهي محرّمة لجميع النّاس فإذا يميل أحد إلى الخمرة فلا يستطيع التوقّف فيصبح سكّيرًا و يصبح يفعل الكثير من الأشياء دون أن يتفطّن بنفسه.

و ملامح النّفس القصصي في الخمريّة التسلسل في الوصف من القدم إلى العذراء إلى الصمّاء ثم حبّها لها خطبتها و العودة للتقرّب بها.

ان الحضارة العربيّة و الفارسيّة فهي تتمثّل على تحجبنا المرأة و عدم مخالطتهن بالرجل و على حسن أخلاقه".

النص يغني عن اي تعليق…

حويجة برك… موش لازم اتكبّو سعد التلميذة خاطر مازالو عندي اخبارها و سعدها صعيب برشة انّو يتكب… و موش لازم تضحكو عليها خاطرها من نوع اللي القراية عندها كان مجرد تضييع وقت…. وارثا جمال امها و فلوس بوها…فاش قام اتّعب في روحها بربّي

vendredi 13 mars 2009
00:50

لا تنتقد خجلي




لا تنتقد خجلي الشديد فإنني
بسيطة جداً.. وأنت خبير
يا سيد الكلمات هب لي فرصةً
حتى يذاكر درسه العصفور
خذني بكل بساطتي وطفولتي
أنا لم أزل أحبو وأنت قدير
من أين تأتي بالفصاحة كلها
وأنا يتوه على فمي التعبير؟
أنا في الهوى لا حول لي أو قوة
إن المحب بطبعه مكسور
يا هادئ الأعصاب إنك ثابت
وأنا على ذاتي أدور.. أدور
الأرض تحتي دائماً محروقة
والأرض تحتك مخمل وحرير
فرق كبير بيننا يا سيدي
فأنا محافظة وأنت جسور
وأنا مقيدة.. وأنت تطير
وأنا مجهولة جداً.. وأنت شهير

سعاد الصباح

كنت رايضة قاعدة على روحي،ربي يهديها جات بربشتني، رصاتلي نلوج على الغناية،و كيف لقيتها رصاتلي نسمع فيها ليلة كاملة.... وفكرتني في برشة رموز وذكريات ودلالات....
مرسي صاحبتي الباهية

وانت زادة..... مرسي برشة... اما كلمة مرسي لن تعبّر عن شكري و امتناني ابد الدّهر ما حييت

mercredi 19 novembre 2008
13:27

"Thalathoun": un film que j'ai aimé



Hier j'ai vu le film "Thalathoun", je ne vai pas trop m'étaler sur ses détails, pour dire que c'est un film que j'ai aimé personellement malgès toutes les critiques que j'ai entendu.





Ce que j'ai aimé:
-c'est un film Tunisien, (dans le sens qu'il me touche en tant que tunisienne)
-il traite une partie de notre histoire avec une charge émotionnelle
-le personnage de Taher Hadded, ce qu'il a pu endurer, ses souffrances face à ses idées innovatrices à la limite révolutionnaires
-l'integration de quelques séquence d'archives véridiques
-le coté patriotique pour une jeunesse assoiffée de la vulgarisation de notre histoire
Ce que je reproche
- le cadre renfermé du tournage; ça pourrait s'expliquer par les contraintes du developpement et les modifications des paysages entre autre urbains
-le personnage de Bourguiba n'était pas à la hauteur du grand homme, on voit le jeune acteur reproduire des gestes clichés qui ont été un peu exagérés
- le regard etincellant du leader était abscent
- le dialogue était parfois monotone
Ce que je n'ai pas aimé
-la représentation du personnage du Bey qui était sadique et d'une manière caricaturale et un peu comique
-l'attitude ironique des spectateurs en entendant des propos venant dans un dialecte sudiste.
Mais finalement, c'est un film que j'ai apprécié
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P.S mon blog est toujours en chantier, je suis désolée d'accueillir des visiteurs, alors que les travaux sont toujours en cours
samedi 11 octobre 2008
11:45

Jacques Brel; Au suivant


Boomp3.com

Tout nu dans ma serviette qui me servait de pagne
J'avais le rouge au front et le savon à la main
Au suivant, au suivant
J'avais juste vingt ans et nous étions cent vingt
A être le suivant de celui qu'on suivait
Au suivant, au suivant
J'avais juste vingt ans et je me déniaisais
Au bordel ambulant d'une armée en campagne
Au suivant, au suivant

Moi j'aurais bien aimé un peu plus de tendresse
Ou alors un sourire ou bien avoir le temps
Mais au suivant, au suivant
Ce n'fut pas Waterloo mais ce n'fut pas Arcole
Ce fut l'heure où l'on r'grette d'avoir manqué l'école
Au suivant, au suivant
Mais je jure que d'entendre cet adjudant d'mes fesses
C'est des coups à vous faire des armées d'impuissants
Au suivant, au suivant

Je jure sur la tête de ma première vérole
Que cette voix depuis je l'entends tout le temps
Au suivant, au suivant
Cette voix qui sentait l'ail et le mauvais alcool
C'est la voix des nations et c'est la voix du sang
Au suivant, au suivant
Et depuis chaque femme à l'heure de succomber
Entre mes bras trop maigres semble me murmurer :
"Au suivant, au suivant"

Tous les suivants du monde devraient s'donner la main
Voilà ce que la nuit je crie dans mon délire
Au suivant, au suivant
Et quand je n'délire pas, j'en arrive à me dire
Qu'il est plus humiliant d'être suivi que suivant
Au suivant, au suivant
Un jour je m'f'rai cul-de-jatte ou bonne sœur ou pendu
Enfin un d'ces machins où je n's'rai jamais plus
Le suivant, le suivant


mercredi 17 septembre 2008
01:10

تـعــبــــت





تـعــبــــت/ مانع سعيد العتيبة
Boomp3.com

لماذا أسلم للبحر أمري؟؟.. وأمنح للريح أيام عمري ؟؟

وهل في البحار سوى العاصفات .. تروح بلؤم وتغدو بغدر
وكيف أصادق في الصبح مدا .. وفي الليل أمنح ودي لجزر
تعبت من البحر لكن قلبي .. يصر على البعد عن بؤس بري

تعال حبيبي فـ ما فات مات .. وما هو آتٍ جميل كصبري
أمد إليك يدي باشتياقٍ .. ودمع حنيني من العين يجري

تناديك روحي ونزف جروحي .. وقرع فؤادي على باب صدري
فلا تتجاهل ندائي حبيبي .. فإنك تعلم ما بي وتدري
samedi 26 juillet 2008
11:45

Léo Férré... Avec le temps





Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souv'nirs ça t'as une de ces gueules
A la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment... avec le temps... on n'aime plus
mardi 15 juillet 2008
10:26

نزار قبانى,,,شعري .. سرير من ذهب


شعري .. سرير من ذهب

شعري .. سرير من ذهب

غمسته في الشمس

بعثرته .. أحس

جملته ، شكلته

شعري أنا قصيدة

داخت عصافير به

فأين من شعري له

لواحد أحبه .. ربيته

سقيته من خفقة الضوء

خبأت تموز به

له .. له .. أطلته

تعبت في تطويله

تعبت كي ينسى التعب

أقعد في الشمس أنا

.. أفتل أسلاك الذهب

هذا الطويل المنسكب

سقيته من خفقة الضوء

.. ورعشات اللهب

خبأت تموز به

قمحا .. ولوزا .. وعنب

له .. له .. أطلته

جعلته بطول مداد الطرب

تعبت في تطويله

تعبت في تدليله

تعبت كي ينسى التعب

لواحد .. لواحد

أقعد في الشمس أنا

.. من سنة

.. أفتل أسلاك الذهب


lundi 26 mai 2008
10:11

Ballade nocturne





Drôle de vie et de
drôles de circonstances. Est-ce les gens, notre égoïsme, les conditions de la vie ou la société
qui fait de chacun de nous une énigmee.

De ma place au fond

du wagon, je contemple le mouvement des passagers dans le train de la vie. Des gens qui embarquent,

d’autres qui débarquenten silence quand ils se rendent compte que vous êtes occupés, sans même dire un seul mot d’au revoir.

Il y’a ceux qui débarquent en faisant beaucoup de bruit, leur adieu sont long et difficiles.

Quand un être cher avec qui vous avez tout partagé, vous avez souvent du mal à réaliser la situation. Un être avec qui vous avez partagé les bancs de l’école, les taches des travaux, vous avez partagé vos peines, vos délires, vous avez partagé les mêmes rêveries, vous avez partagé un jour le même oreiller, le même plat.

Quand un jour, une vague l’emporte loin de vous… Et c’est ainsi que tout change pour lui et pour vous. Cet amour qui a grandit, cette amitié ne devient plus qu’un simple souvenir, et cet être ne représente plus qu’un simple contact MSN ou un prénom qui s’affiche sur votre portable de temps à autre. Quand aujourd’hui tout vous sépare : la distance, la situation familiale, le boulot, les rêves, les objectifs, les amis…

Cet être vous manque parfois, mais vous réalisez que ça ne sert à plus rien du tout. Quand vous avez du mal à composer son numéro et que même au moment où son prénom s’affiche sur votre téléphone vous hésitez un moment avant de répondre parce que ça va être le même discours que vous entretenez depuis un moment, les mêmes paroles et les mêmes expressions, un dialogue de sourd où on fait semblant de prendre plaisir à la conversation alors qu’au fond de chacun on aimerai bien que ça se termine…

A chaque fois que je passe par cette situation je me pose un tat de questions, mais je me rappelle de mon ami qui m’a un jour dicté : « Aime profondément et passionnément, tu peux en sortir blessée mais c’est la seule façon de vivre la vie. »

Et je continue à aimer, à décevoir, et être déçue, à m’épanouir, à défier, à me vexer, à hésiter, à me cogner, à blesser et à me soigner… je n’ai vraiment pas le choix, c’est la seule façon de vivre ma vie.



vendredi 25 avril 2008
23:08

(نزار قبانى,,, 10 سنوات (2


هوامش على دفتر النكسة

كتبت في أعقاب نكسة حزيران (يونيو) 1967

1

أنعي لكم، يا أصدقائي، اللغةَ القديمه

والكتبَ القديمه

أنعي لكم..

كلامَنا المثقوبَ، كالأحذيةِ القديمه..

ومفرداتِ العهرِ، والهجاءِ، والشتيمه

أنعي لكم.. أنعي لكم

نهايةَ الفكرِ الذي قادَ إلى الهزيمه

2

مالحةٌ في فمِنا القصائد

مالحةٌ ضفائرُ النساء

والليلُ، والأستارُ، والمقاعد

مالحةٌ أمامنا الأشياء

3

يا وطني الحزين

حوّلتَني بلحظةٍ

من شاعرٍ يكتبُ الحبَّ والحنين

لشاعرٍ يكتبُ بالسكين

4

لأنَّ ما نحسّهُ أكبرُ من أوراقنا

لا بدَّ أن نخجلَ من أشعارنا

5

إذا خسرنا الحربَ لا غرابهْ

لأننا ندخُلها..

بكلِّ ما يملكُ الشرقيُّ من مواهبِ الخطابهْ

بالعنترياتِ التي ما قتلت ذبابهْ

لأننا ندخلها..

بمنطقِ الطبلةِ والربابهْ

6

السرُّ في مأساتنا

صراخنا أضخمُ من أصواتنا

وسيفُنا أطولُ من قاماتنا

7

خلاصةُ القضيّهْ

توجزُ في عبارهْ

لقد لبسنا قشرةَ الحضارهْ

والروحُ جاهليّهْ...

8

بالنّايِ والمزمار..

لا يحدثُ انتصار

9

كلّفَنا ارتجالُنا

خمسينَ ألفَ خيمةٍ جديدهْ

10

لا تلعنوا السماءْ

إذا تخلّت عنكمُ..

لا تلعنوا الظروفْ

فالله يؤتي النصرَ من يشاءْ

وليس حدّاداً لديكم.. يصنعُ السيوفْ

11

يوجعُني أن أسمعَ الأنباءَ في الصباحْ

يوجعُني.. أن أسمعَ النُّباحْ..

12

ما دخلَ اليهودُ من حدودِنا

وإنما..

تسرّبوا كالنملِ.. من عيوبنا

13

خمسةُ آلافِ سنهْ..

ونحنُ في السردابْ

ذقوننا طويلةٌ

نقودنا مجهولةٌ

عيوننا مرافئُ الذبابْ

يا أصدقائي:

جرّبوا أن تكسروا الأبوابْ

أن تغسلوا أفكاركم، وتغسلوا الأثوابْ

يا أصدقائي:

جرّبوا أن تقرؤوا كتابْ..

أن تكتبوا كتابْ

أن تزرعوا الحروفَ، والرُّمانَ، والأعنابْ

أن تبحروا إلى بلادِ الثلجِ والضبابْ

فالناسُ يجهلونكم.. في خارجِ السردابْ

الناسُ يحسبونكم نوعاً من الذئابْ...

14

جلودُنا ميتةُ الإحساسْ

أرواحُنا تشكو منَ الإفلاسْ

أيامنا تدورُ بين الزارِ، والشطرنجِ، والنعاسْ

هل نحنُ "خيرُ أمةٍ قد أخرجت للناسْ" ؟...

15

كانَ بوسعِ نفطنا الدافقِ بالصحاري

أن يستحيلَ خنجراً..

من لهبٍ ونارِ..

لكنهُ..

واخجلةَ الأشرافِ من قريشٍ

وخجلةَ الأحرارِ من أوسٍ ومن نزارِ

يراقُ تحتَ أرجلِ الجواري...

16

نركضُ في الشوارعِ

نحملُ تحتَ إبطنا الحبالا..

نمارسُ السَحْلَ بلا تبصُّرٍ

نحطّمُ الزجاجَ والأقفالا..

نمدحُ كالضفادعِ

نشتمُ كالضفادعِ

نجعلُ من أقزامنا أبطالا..

نجعلُ من أشرافنا أنذالا..

نرتجلُ البطولةَ ارتجالا..

نقعدُ في الجوامعِ..

تنابلاً.. كُسالى

نشطرُ الأبياتَ، أو نؤلّفُ الأمثالا..

ونشحذُ النصرَ على عدوِّنا..

من عندهِ تعالى...

17

لو أحدٌ يمنحني الأمانْ..

لو كنتُ أستطيعُ أن أقابلَ السلطانْ

قلتُ لهُ: يا سيّدي السلطانْ

كلابكَ المفترساتُ مزّقت ردائي

ومخبروكَ دائماً ورائي..

عيونهم ورائي..

أنوفهم ورائي..

أقدامهم ورائي..

كالقدرِ المحتومِ، كالقضاءِ

يستجوبونَ زوجتي

ويكتبونَ عندهم..

أسماءَ أصدقائي..

يا حضرةَ السلطانْ

لأنني اقتربتُ من أسواركَ الصمَّاءِ

لأنني..

حاولتُ أن أكشفَ عن حزني.. وعن بلائي

ضُربتُ بالحذاءِ..

أرغمني جندُكَ أن آكُلَ من حذائي

يا سيّدي..

يا سيّدي السلطانْ

لقد خسرتَ الحربَ مرتينْ

لأنَّ نصفَ شعبنا.. ليسَ لهُ لسانْ

ما قيمةُ الشعبِ الذي ليسَ لهُ لسانْ؟

لأنَّ نصفَ شعبنا..

محاصرٌ كالنملِ والجرذانْ..

في داخلِ الجدرانْ..

لو أحدٌ يمنحُني الأمانْ

من عسكرِ السلطانْ..

قُلتُ لهُ: لقد خسرتَ الحربَ مرتينْ..

لأنكَ انفصلتَ عن قضيةِ الإنسانْ..

18

لو أننا لم ندفنِ الوحدةَ في الترابْ

لو لم نمزّقْ جسمَها الطَّريَّ بالحرابْ

لو بقيتْ في داخلِ العيونِ والأهدابْ

لما استباحتْ لحمَنا الكلابْ..

19

نريدُ جيلاً غاضباً..

نريدُ جيلاً يفلحُ الآفاقْ

وينكشُ التاريخَ من جذورهِ..

وينكشُ الفكرَ من الأعماقْ

نريدُ جيلاً قادماً..

مختلفَ الملامحْ..

لا يغفرُ الأخطاءَ.. لا يسامحْ..

لا ينحني..

لا يعرفُ النفاقْ..

نريدُ جيلاً..

رائداً..

عملاقْ..

20

يا أيُّها الأطفالْ..

من المحيطِ للخليجِ، أنتمُ سنابلُ الآمالْ

وأنتمُ الجيلُ الذي سيكسرُ الأغلالْ

ويقتلُ الأفيونَ في رؤوسنا..

ويقتلُ الخيالْ..

يا أيُها الأطفالُ أنتمْ –بعدُ- طيّبونْ

وطاهرونَ، كالندى والثلجِ، طاهرونْ

لا تقرؤوا عن جيلنا المهزومِ يا أطفالْ

فنحنُ خائبونْ..

ونحنُ، مثلَ قشرةِ البطيخِ، تافهونْ

ونحنُ منخورونَ.. منخورونَ.. كالنعالْ

لا تقرؤوا أخبارَنا

لا تقتفوا آثارنا

لا تقبلوا أفكارنا

فنحنُ جيلُ القيءِ، والزُّهريِّ، والسعالْ

ونحنُ جيلُ الدجْلِ، والرقصِ على الحبالْ

يا أيها الأطفالْ:

يا مطرَ الربيعِ.. يا سنابلَ الآمالْ

أنتمْ بذورُ الخصبِ في حياتنا العقيمهْ

وأنتمُ الجيلُ الذي سيهزمُ الهزيمهْ...


(نزار قبانى,,, 10 سنوات (1


طريق واحد

أريدُ بندقيّه..

خاتمُ أمّي بعتهُ

من أجلِ بندقيه

محفظتي رهنتُها

من أجلِ بندقيه..

اللغةُ التي بها درسنا

الكتبُ التي بها قرأنا..

قصائدُ الشعرِ التي حفظنا

ليست تساوي درهماً..

أمامَ بندقيه..

أصبحَ عندي الآنَ بندقيه..

إلى فلسطينَ خذوني معكم

إلى ربىً حزينةٍ كوجهِ مجدليّه

إلى القبابِ الخضرِ.. والحجارةِ النبيّه

عشرونَ عاماً.. وأنا

أبحثُ عن أرضٍ وعن هويّه

أبحثُ عن بيتي الذي هناك

عن وطني المحاطِ بالأسلاك

أبحثُ عن طفولتي..

وعن رفاقِ حارتي..

عن كتبي.. عن صوري..

عن كلِّ ركنٍ دافئٍ.. وكلِّ مزهريّه..

أصبحَ عندي الآنَ بندقيّه

إلى فلسطينَ خذوني معكم

يا أيّها الرجال..

أريدُ أن أعيشَ أو أموتَ كالرجال

أريدُ.. أن أنبتَ في ترابها

زيتونةً، أو حقلَ برتقال..

أو زهرةً شذيّه

قولوا.. لمن يسألُ عن قضيّتي

بارودتي.. صارت هي القضيّه..

أصبحَ عندي الآنَ بندقيّه..

أصبحتُ في قائمةِ الثوّار

أفترشُ الأشواكَ والغبار

وألبسُ المنيّه..

مشيئةُ الأقدارِ لا تردُّني

أنا الذي أغيّرُ الأقدار

يا أيّها الثوار..

في القدسِ، في الخليلِ،

في بيسانَ، في الأغوار..

في بيتِ لحمٍ، حيثُ كنتم أيّها الأحرار

تقدموا..

تقدموا..

فقصةُ السلام مسرحيّه..

والعدلُ مسرحيّه..

إلى فلسطينَ طريقٌ واحدٌ

يمرُّ من فوهةِ بندقيّه..

samedi 5 janvier 2008
23:01

Musique, art, joie, bonheur, extase...


Rares sont les choses qui t'emportent vers l'au-delà, vers l'immatériel, vers un autre monde... Une chose, un sentiment, une sensation qui te donne des ailes, des ailes gigantesques, tu veux sauter, danser, danser, bouger, tu bouges, et tu te rends compte que tu n'arrives pas à t'exprimer tellement cette musique te touche et te fait vibrer...
Rares sont les musiques qui me mettent hors de moi, mais ça existe une musique que j'ai découvert lors d'une soirée d'été au festival de Carthage. Je suis immediatement tombée sous le charme de l'harmonie, de la mélodie, du rythme, de la finesse...
Et ce soir je retombe sur le site officiel du Monssieur. Riadh Fehri, l'homme aux doigts magiques, un artiste tunisien qui crée une extase spirituelle...
Croyez moi le monssieur mérite de se déplacer pour ses concerts, et sa musique vaut la peine d'être écoutée et vous ne serez pas deçus.
Riadh Fehri
Et je vous conseille spécialement le morceau Sabika