Drôle de vie et de drôles de circonstances. Est-ce les gens, notre égoïsme, les conditions de la vie ou la société
qui fait de chacun de nous une énigmee.
De ma place au fond
du wagon, je contemple le mouvement des passagers dans le train de la vie. Des gens qui embarquent,
d’autres qui débarquenten silence quand ils se rendent compte que vous êtes occupés, sans même dire un seul mot d’au revoir.
Il y’a ceux qui débarquent en faisant beaucoup de bruit, leur adieu sont long et difficiles.
Quand un être cher avec qui vous avez tout partagé, vous avez souvent du mal à réaliser la situation. Un être avec qui vous avez partagé les bancs de l’école, les taches des travaux, vous avez partagé vos peines, vos délires, vous avez partagé les mêmes rêveries, vous avez partagé un jour le même oreiller, le même plat.
Quand un jour, une vague l’emporte loin de vous… Et c’est ainsi que tout change pour lui et pour vous. Cet amour qui a grandit, cette amitié ne devient plus qu’un simple souvenir, et cet être ne représente plus qu’un simple contact MSN ou un prénom qui s’affiche sur votre portable de temps à autre. Quand aujourd’hui tout vous sépare : la distance, la situation familiale, le boulot, les rêves, les objectifs, les amis…
Cet être vous manque parfois, mais vous réalisez que ça ne sert à plus rien du tout. Quand vous avez du mal à composer son numéro et que même au moment où son prénom s’affiche sur votre téléphone vous hésitez un moment avant de répondre parce que ça va être le même discours que vous entretenez depuis un moment, les mêmes paroles et les mêmes expressions, un dialogue de sourd où on fait semblant de prendre plaisir à la conversation alors qu’au fond de chacun on aimerai bien que ça se termine…
A chaque fois que je passe par cette situation je me pose un tat de questions, mais je me rappelle de mon ami qui m’a un jour dicté : « Aime profondément et passionnément, tu peux en sortir blessée mais c’est la seule façon de vivre la vie. »
Et je continue à aimer, à décevoir, et être déçue, à m’épanouir, à défier, à me vexer, à hésiter, à me cogner, à blesser et à me soigner… je n’ai vraiment pas le choix, c’est la seule façon de vivre ma vie.
4 commentaires:
t'as aimé!!t'as été sincere!!!alors c'est jamais de ta faute si ca ne marche pas!!!
la vie continue et toi tu garderas les souvenirs qui te pousseront vers l'avant vers un autre etre encore plus cher ...vers un autre amour!!!
et un jour le partage continue et te seras amoureuse a tout jamais!!
"le temps coule et nous passons.."
@cactussa:ce n'est pas la question ça marche ou ça ne marche pas, mais le fait que notre amitié s'estampe avec le temps. D'ailleurs je parle de beaucoup de détails que je n'aurai pas forcément partagé avec un amant: les travaux, les bancs de l'école, le même oreiller (ça serai assez osé de le prononcer ici sur mon blog)
l'amitié est un amour, mais l'amour n'est pas forcément une amitié.
@artticuler: avec le temps va tout s'en va
Je crois que toute personne perdue était vouée à la perte dés le début;
ceci dit, avec le recul, on arrive à garder un bon souvenir,
malgré tout...
c'est peut être la seule façon de vivre mais elle est paroxystiquement pénible;
si on arrive à être heureux pendant une minute, à le réaliser à ce moment même, à capter l'instant, s'imbiber de l'émotion volatile...
on pourra alors dire qu'on a eu une vie heureuse.
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