Je suis tombée sur le journal intime que je tenais il y'a 10 ans ... Je reprends un ancien poème tel qu'il a été écrit un cetain22 février 1998.(avec les fautes d'orthographe):
"Et il pleut sur les trottoires
Comme il pleut dans mon coeur
Et dans les cieux il y'a des orages
Qui enflamment mon âme
Et je me promène dans les rues desertes
Abandonnées des habitants et en état d'alerte
Je cherche sans trouver les instants en perte
Je cherche un mot qui fait renaitre l'espoir
Qui fait passer ces instants noirs
Mais hélas, comme ces murs brisés
Ces maisons tristes et abandonnées
Je demeure solitaire, triste et peinée
Je cherche encore un mot qui renait
De l'éternité, de l'imparfait, mais désormais
Je pleure et je pleure et je voyage
En laissant ce passé, ces rêves, ces images
Je voyage vers le monde des mensonges
En laissant ces figures et mon village
Triste et solitaire
Car il pleut dans mon coeur
Comme il pleut sur ses trottoires.
jeudi 8 novembre 2007
20:20
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2 commentaires:
C'est bien de se revoir de temps en temps, c'est de la tendresse en différé, mais c'est aussi une mesure pour voir le temps qui s'est écoulé avec parfois les même grandes questions qu'on se pose toujours et encore.
Ca sent un peu le Verlaine au départ quand même...
" Il pleut doucement sur la ville.
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville,
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits ?
Pour un coeur qui s'ennuie,
O le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ? nulle trahison ?
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi,
Sans amour et sans haine,
Mon coeur a tant de peine ? "
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