Depuis son apparition en Tunisie en 1985, le sida a frappé près de 1400 personnes officiellement recensées. Et depuis le premier cas de contamination déclaré, on enregistre, tous les ans, quelque 70 nouveaux cas. Parmi ces malades, 60% sont des hommes, et 33% des femmes, selon les chiffres de l’Association Tunisienne de Lutte contre les Maladies Sexuellement Transmissibles et le SIDA (ATLSIDA).
Aujourd’hui, seules 800 personnes entre malades et séropositifs sont encore vivantes. Nombre d’entre elles ont été atteintes suite à une transfusion sanguine ( sang contaminé). Mais la transmission par voie sexuelle est également fréquente. La transmission mère-enfant explique, quant à elle, pourquoi 3% des malades sont des enfants.
lundi 1 décembre 2008
13:09
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3 commentaires:
Première chose à faire: en parler aux jeunes et ne pas hésiter à distribuer les préservatifs dans les lycées et les universités.
la conséquence de ce silence est bien plus lourde que celle d'affronter le problème en face.
merci cher Lass :-)
@weldbyrsa: ton commentaire me rapelle une anecdote que j'ai hésité un moment à la raconter sous forme de poste à l'occasion de cette journée.
Nous étions à l'univérsié, et c'étais effectivement le premier décembre. L'association a fait une compagne de sensibilisation en affichant des posters et en faisant des cercles de dialogue. Une jeune étudiante (qui devrait disposer normalement d'un minimum de conscience) a été surprise en méprisant cette compagne sous le prétexte: "woh, choua hedha,3ib, mouch mte3na"...
Finelement on refuse catégoriquement d'y penser ou d'y réfléchir, comme si que ça ne nous concerne pas comme être humains. Ce n'est pas parce que les relations sexuelles hors mariages sont légalement ou religieusement, ou socialement refusées ou interdites qu'elles n'existent pas. Encore plus, les relations sexuelles ne sont pas le seul moyen de trasmission de ce virus. Finalement, en tant qu'être humains, nous devrons tous être conscient que chacun est susceptible d'être contaminé par le virus.
Il y a djà des associations qui s'en occupent;
les centres sont dispéresés sur le grand Tunis;
mais c'est vrai que leurs actions ne sont pas assez mises en avant...
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