Pour libérer mon expression, pour me libérer des expressions, pour écrire sans trop réfléchir, pour dire sans trop traduire, Je blogue.
J’ai transmis mes malheurs, j’ai enregistré l’écho de mes éclats de rire et la folie de mes délires. J’ai laissé couler mes larmes parfois, sur des notes virtuelles, sur des pages éclectiques, sans faire couler l’encre. J’ai attaché l’ancre et je me suis plongée. Je me suis libérée des prototypes de la vie ordinaire.
J’ai écrit pour ma patrie, j’ai écrit pour mes compatriotes, pour mes amis, pour mes amours, pour mon pays.
J’ai dit, ce que je n’ai jamais osé dire, j’ai transmis, mon audace parfois même mon insolence.
J’ai cru pouvoir me libérer, sans avoir trop à me justifier, sans penser à la manière dont on allait me juger ; complexée, traumatisée, frustrée, obèse et mal dans sa peau, solitaire et sans amours, fille ou garçon, jeune ou vielle, extrémiste et sans convictions claires, naïve et sans confiance. J’ai essayé de chasser à travers les notes, petit à petits les policiers qui m’entourent, les règles qui m’auto censurent. J’ai écrit, et j’ai laissé passer, des coups de poing, des caresses, des cris de haine, … liberté, liberté, liberté d’expression parce qu’au fond j’écris pour moi-même.
Un remerciement à Free race et au Gouverneur qui m’ont ramené jusqu’ici, et aux deux blogueurs qui –sans peut être le vouloir- m’ont particulièrement aidé à me libérer; Azwaw et Arabicca.
2 commentaires:
شكرا لك أنت لسماحك لي دخول عالمك المشحون بالانسانيّة
@arabicca; je te dois beaucoup ma chère, grand merci
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