Depuis un moment les paroles m'échappent. Ma langue semble être nouée, soulée, censurée, trouée, terrifiée. J'ai tellement envie de crier et de vomir la vérité. La vérité qui terrorise, qui monopolise, qui extériorise...
L'As servait de carte gagnante. Le jour où l'As était pour certains la carte, on investissait pour l'avoir, pour avoir de ses nouvelles, elle serait dans le plis de qui, où est ce qu'elle se serait déplacée. Je servais de pont. Aujourd'hui que tu es passée à l'autre rive, tu as tout jeté. J'aimerai crier au visage de la concernée; oui, les jeux sont faits, tu as gagné, tu as jeté tes cartes et j'ai découvert ton plis.
Inutile de le cacher, je le savais, je le sais, tu le sais, nous le savons, ils le savent. Ne pense pas avoir été très rusée pour moi, l'essentiel que t'es bel et bien arrivée... Bravo!
Je ne peux pas t'insulter, je ne peux pas te citer pour le simple Ammar qui hante mon esprit.
Ah la honte!
jeudi 26 juin 2008
20:25
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